Il y a de ces jours...

Il y a de ces jours dont même le réveil est dur. On se traîne à la cuisine pour manger un bout et on fume. On fume pour faire passer le temps, pour ne pas devoir aller se laver, aller travailler. Et puis, ça y est, le moment de commencer son boulot est là!

On court pour ne pas être (trop) en retard, mais... c'est déjà trop tard... Pour envenimer les choses le train a du retard, puis reste coller dix minutes à une station. La SNCB ne semble pas avoir l'intention d'informer ses voyageurs de ce retard...

Mal luné on commence à travailler et on n'attend qu'une chose: la fin de cette horrible journée!

Mais restons réaliste, la seule chose de près est la "pause-clope" dans deux heures. Puis on se met à rêver de la pause du midi, une demi heure (entière!) à ne pas devoir travailler. Quel pied!!! (du moins, pendant ce court répit d'une petite demi heure...)

Voilà, la fin approche: plus que quatre heures à tirer! Après deux heures: Hourra!!! "Pause-clope"! (encore deux heures à faire...)

Finalement, on se retrouve sur le train, content d'aller à la maison pour s'abrutir encore plus avec des programmes télé dont le Q.I. nécéssaire ne dépassera jamais le 75 (audience oblige...) et on est content de ne pas travailler et de pouvoir consommer à souhait avec notre salaire durement gagné.

Bref: on travaille pour pouvoir se payer du temps libre. Suis-je le seul à trouver ça étrange????